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VSD du 21 au 27 Mars 2013 - 2013
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VSD - Nicole Delépine par Florence Belkacem
Nicole Delépine, Florence Belkacem

VSD - Nicole Delépine par Florence Belkacem


Nicole DELEPINE Cette cancérologue casse les idées reçues sur la maladie et le dépistage. Elle annonce un prochain scandale.




vsd avec nicole delepine


VSD : Peut-on aujourd'hui parler d'épidémie de cancers ?
Nicole DELEPINE : Non. C'est faire du catastrophisme et instrumentaliser la peur pour justifier les programmes de dépistage systématiques et la commercialisation de nouvelles molécules hors de prix.

VSD : Combien de nouveaux cas de cancers sont-ils diagnostiqués en France ?
Nicole DELEPINE : Selon l'Institut de veille sanitaire et l'Institut national du cancer, on a diagnostiqué 207 000 nouveaux cas chez l'homme et 158 500 chez la femme en 2011. Et la mortalité annuelle est d'environ 150 000 personnes.

VSD : Y a-t-il de plus en plus de Français atteints du cancer ?
Nicole DELEPINE : En pourcentage, non, mais la population a augmenté et la durée de vie aussi. On parle d'augmentation parce que les cancers du sein et de la prostate sont en progression. Sauf que c'est la multiplication des dépistages qui fait mécaniquement augmenter leur nombre !

VSD : Que voulez-vous dire ?
Nicole DELEPINE : Pour le cancer du sein par exemple, on pousse les femmes à faire des mammographies tous les deux ans à partir de 50 ans et, quand il y a un minuscule nodule, on fait aussitôt une biopsie. Or il y a vingt ans, on n'aurait pas touché à cette petite boule et elle n'aurait probablement pas évolué. La biopsie n'est pas un geste anodin. On risque de éveiller des cellules cancéreuses qui étaient dormantes. Et pour certaines, cette biopsie provoque un tel stress qu'elles vont ensuite - développer un "cancer de l'intervalle". De nombreux cancers sont diagnostiqués entre ces deux étapes.

VSD : Les mammographies de dépistages ne sauvent-elles pas des vies ?
Nicole DELEPINE : Non. Le dépistage systématique correspond à une médecine anonyme de masse et n'est pas efficace.

VSD : "Le cancer de la prostate est devenu artificiellement le plus fréquent des cancers chez l'homme aujourd'hui", écrivez-vous...
Nicole DELEPINE : Oui. Ce dépistage constitue un scandale financier doublé d'un gâchis humain. Le cancer de la prostate aurait augmenté de 70 % en France en trente ans alors que, dans les autres pays européens qui ne pratiquent pas le dépistage, il n'a pas progressé. La Haute Autorité de santé et l'Institut national du cancer ne prônent d'ailleurs plus ce dépistage. Une bonne nouvelle.

VSD : Quel est le dépistage le plus efficace ?
Nicole DELEPINE : Celui du cancer du col de l'utérus par les frottis : une lésion detéctée précocement peut être complètement guérie. Ce dépistage-là doit être une priorité.

VSD : Selon vous, les plans successifs contre le cancer ont-ils été utiles ?
Nicole DELEPINE : Ils ont abouti à la création d'agences coûteuses tel l'Institut national du cancer et à l'aggravation de la bureaucratie sanitaire qui organise la cancérologie de façon autocratique.

VSD : Que sait-on de la traçabilité des médicaments ?
Nicole DELEPINE : Elle n'est pas meilleure que celle des lasagnes Findus. C'est le prochain scandale.

VSD : Le prochain scandale ?
Nicole DELEPINE : Oui. Je n'arrive jamais à obtenir la traçabilité des médicaments chimiothérapiques que j'injecte à mes patients. Personne ne peut me dire où ils ont été fabriqués. Et ce n'est pas parce qu'il y a écrit "made in France" sur la boîte que cela me rassure car ce peut être juste l'emballage qui est français !

VSD : Suspectez-vous les génériques ?
Nicole DELEPINE : Y en a des bons et des mauvais. Dans les génériques, il y a la molécule princeps, mais les excipients - ajoutés à la molécule - peuvent être différents d'un laboratoire à u autre. Ces nuances peuvent engendrer de graves troubles si on change de générique.

VSD : Cela vous choque-t-il que des labos invitent les médecins avec leur femme à des congrès dans des hôtels de luxe ?
Nicole DELEPINE : Oui. Je suis allée à Londres à un congrès américain sur les tumeurs osseuses. Sur la quarantaine de médecins français, j'étais la seule à payer mon hôtel et mon inscription.

VSD : Ces médecins prescrivent-ils à leurs patients les médicaments de ces firmes ?
Nicole DELEPINE : Allez leur demander.


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